« Chez moi il n’y a pas de style, il n’y a qu’une méthode. La méthode Raynaud, c’est prendre le risque de se trouver avec moins que moins. Aujourd’hui avec le projet peinture, j’ai l’audace de penser que je fais quelque chose d’important. Le mot peinture est une œuvre en soi, je le revendique en tant qu’œuvre. Ici l’idée de peinture m’apparait plus forte que la peinture elle-même. Je passe avant que celle-ci ne devienne de l’art, avant qu’elle ne devienne un chef-d’œuvre. Je dépasse la peinture! Pour moi la peinture c’était un fantasme, c’était aussi la noblesse de l’Art. Je pose la peinture avant la peinture, c’est une fraîcheur du regard que j’ai, je peux oser faire cela (…) Matisse l’a fait avec des ciseaux, Pollock avec un bâton, Klein avec un rouleau, Jean-Pierre Raynaud fait de la peinture avec des pots ».
Jean Pierre Raynaud